Album : Lâcher prise
Titre de la série
* Lâcher prise
Titre de l'album
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Auteurs
* Auteur : Katin (Miriam)
Informations
* Editeur : Futuropolis
* Genre : Biographie
* Couverture : Brochée
* Dos : Carré
* Format : 195 x 265 mm
* Nb pages : 152
* Couleur / N&B : Couleur
* Date : 9 janvier 2014
* ISBN / EAN13 : 2-7548-0975-9 / 9782754809757
* Prix de vente : 22.00 €
Description
Dans son second et nouvel album, Miriam Katin doit faire face à ses souvenirs douloureux d'enfant de la Shoah (lire Seules contre tous, réédité par Futuropolis). Avec une franchise sincère et beaucoup d'humour, elle raconte sa lutte pour passer outre ses vieilles blessures et sa haine de tout ce qui est allemand.
Tout en plongeant son lecteur dans le processus créatif du livre — qu'il est en train de lire — elle réalise un travail libérateur pour elle. Une œuvre de catharsis absolument réjouissante, où la voix est libre et gaie.
Miriam, juive hongroise qui a fui le nazisme et est, 65 ans plus tard, new-yorkaise, est bouleversée et se sent trahie quand son fils lui annonce qu'il va s'installer à Berlin avec sa compagne suédoise. Le comble de l'ironie est que pour cela, il serait de bon ton qu'il acquière la nationalité de sa mère et être ainsi reconnu comme citoyen européen. Tous ses terribles souvenirs et traumatismes refoulés remontent à la surface, rendant pour elle la décision de son fils inacceptable, inconcevable. Même sa propre mère ne comprend pas l'ampleur de sa stupeur/ réaction. Miriam jette dans un premier temps les formulaires de naturalisation de son fils, avant de les remplir, et décide de se rendre au vernissage d'une exposition de ses planches, au musée juif de Berlin. Et elle joue le jeu, entreprenant un régime pour rentrer dans son tailleur, se faisant blanchir les dents, pratiquant son yoga en regardant les chaînes de TV allemandes, elle est même hystérique quand l'irruption du volcan islandais menace de compromettre son voyage... Mais sur place, elle somatise et se rend malade. Puis, avec une mauvaise foi assumée — qu'elle compte bien exploiter à fond dans son livre — elle s'étonne, s'énerve même, de l'efficacité allemande, de la qualité de leurs petits déjeuners, de la beauté de leur design...
Et pourtant, peu à peu, de guerre lasse, se laissant aller, acceptant les bienfaits du temps qui a passé, elle glisse doucement de la colère à l'apaisement.
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Futuropolis : Lâcher prise
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