Album : La Faute aux chinois
Titre de la série
* La Faute aux chinois
Titre de l'album
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Auteurs
* Dessin : Ravard (François)
* Scénario : Ducoudray (Aurélien)
Informations
* Editeur : Futuropolis
* Genre : Drame
* Couverture : Cartonnée
* Dos : Carré
* Format : 195 x 265 mm
* Nb pages : 152
* Couleur / N&B : Noir & Blanc
* Date : 6 juin 2011
* ISBN / EAN13 : 2-7548-0199-5 / 9782754801997
* Prix de vente : 21.30 €
Description
À l'heure de la mondialisation, est-il possible de survivre quand on est ouvrier dans un abattoir, avec une famille à problèmes et des collègues bas de plafond ? Si l'on pense que la lutte des classes doit passer par le crime, alors tout est possible pour Louis Meunier, afin d'en finir avec sa misérable petite vie ! Aurélien Ducoudray et François Ravard signent une comédie jubilatoire, noire, très noire, à l'humour au vitriol.
Louis Meunier est un ouvrier bien banal, tranquille, parfois un peu zélé. Dans la famille, depuis trois générations, ils coupent des têtes de poulet dans l'usine du coin. Fataliste, il a connu les profondes mutations du monde ouvrier, qui a délaissé le désir de lutte des classes au profit du changement de classe, et c'est bien là son rêve maintenant. C'est dans ce petit milieu de poulets et d'ouvriers à la chaîne, que Louis rencontre Suzanne, la secrétaire du DRH. Très vite, ils se plaisent et commencent à se fréquenter, toujours accompagnés quand même par Jean-Claude, le frère de Suzanne. Une espèce de gros lourdaud omniprésent, trempant dans des combines, le verbe haut et les mains baladeuses. Louis et Suzanne finissent par se marier. Ils s'installent dans un petit appartement à eux, et s'offrent même un téléviseur ! Peu de temps après, Suzanne donne naissance à Pauline, un bébé prématuré qui rencontre de grandes difficultés à se nourrir (cela ne s'invente pas avec le métier de son père !). A deux ans, l'enfant ne pèse que huit kilos et doit être hospitalisée. A l'heure où l'on commence à parler de plus en plus de la délocalisation de l'usine, c'est également la crise dans le couple. Persuadée que Pauline la déteste et ne supportant plus l'odeur écœurante et permanente de poulet que dégage Louis, Suzanne tombe en dépression. Louis multiplie les heures supplémentaires pour payer les frais d'hôpital jusqu'à ce que Jean-Claude lui propose de changer, comme qui dirait, de secteur d'activité... Bon évidemment, « les habitudes, c'est comme la classe sociale, c'est pas facile d'en changer ». Mais ce qu'on lui demande de faire, ne diffère pas tellement en fait de son boulot : au lieu de décapiter des poulets, c'est des hommes qu'il doit trucider : il devient homme de main ! Commence une nouvelle carrière pour Louis, dont on vante la qualité du travail. Quant à Suzanne, elle s'investit dans le projet de reprise d'une entreprise chinoise. Tous deux progressent dans l'échelle sociale ; ils achètent une maison, une voiture, un chien, une tondeuse. Ils parviennent enfin à leur but : faire partie de la classe moyenne. Mais il n'est pas bien d'avoir les yeux plus gros que le ventre...
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Futuropolis : La Faute aux chinois
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