Album : La dinde sauvage, Intégrale
Titre de la série
* La dinde sauvage
Titre de l'album
* Intégrale
Auteurs
* Auteur : Pinelli (Joe G.)
Informations
* Editeur : Ego comme X
* Couverture : Brochée
* Dos : Carré
* Format : 190 x 265 mm
* Nb pages : 150
* Couleur / N&B : Noir & Blanc
* Date : 23 janvier 2013
* ISBN / EAN13 : 2-910946-89-4 / 9782910946890
* Prix de vente : 19.00 €
Description
Après No mas Pulpo, réédition de la suite de l'œuvre autobiographique de Joe G. Pinelli.
Enseignant aux beaux-arts de Liège, Pinelli accepte de s'embarquer pour la célèbre « foire des éleveurs de chiens d'Angoulême » (!) où il est chargé de faire affaires...
C'est le point de départ d'un périple qui s'avère plus long que prévu, car les dernières volontés d'un élève récemment suicidé soumettent notre baroudeur à un curieux jeu de piste sur les traces de la « dinde sauvage ».
En chemin il rencontrera d'étonnants personnages, dont un certain Milo (celui de La voix intérieure), des femmes, et puis... une femme.
Ce récit est initialement paru en trois volumes chez PLG : Sainte Victoire (1996), Mont Ararat (1997) et La Soufrière (1999).
ÉDITION INTÉGRALE
" J'ai une tendresse particulière pour les ouvrages de Joe G. Pinelli. Ce vétéran de la BD autobiographique affiche un tel mépris des règles en vigueur qu'il force l'admiration. Professeur de dessin à l'académie de Liège, ce globe-trotter continue, depuis vingt ans, à publier des albums totalement en marge du circuit commercial où il se raconte, avec plus ou moins de fantaisie. Les personnages croisés au gré des voyages tissent une toile autour de ce héros mi-chauve et musculeux, toujours dessiné le cigarillo au bec, qui n'est autre que le reflet de papier de l'auteur. [...]
Des gens, des accents, des lieux, des réminiscences, Pinelli aime jouer du flash-back et fouiller sa mémoire sans prévenir. Le fil est parfois ténu, le lecteur perdu, mais on finit toujours par s'y retrouver, guidé par une écriture à la syntaxe guerrière. Car Pinelli, c'est à la fois un trait, un ton et une écriture. Impossible d'en faire le tour en quelques lignes, il faut l'avoir lu pour l'apprécier... ou détester ! A près de quarante ans, ce Liégeois épris de l'accent de son terroir (la tirade sur l'emploi du « w » -qui se prononce « oué » en Wallonie- en atteste) semble vouloir revenir aux choses essentielles."
Thierry Bellefroid, 1999
« Pinelli, le personnage, c'est Conrad, Rimbaud, London, Stevenson, Montfreid. La dinde sauvage dit, par le travestissement, le moment où les rêves de grands espaces, de trafic d'armes en Mer rouge et de voiliers dans le Pacifique se muent en envies d'espaces intérieurs et familiaux, où le fantasme est dompté par la naissance d'un enfant et l'amour d'un être. La fièvre retombe, croit-on, mais les désirs ne s'éteignent pas. La preuve : La dinde sauvage contient en germe tous les thèmes que Pinelli a abordé depuis dans ses autres livres : le voyage, l'exil, la nostalgie, le balancement entre partir et revenir (quand on le peut), les lumières du sud, la grisaille des villes, les peintres comme derniers aventuriers. La dinde sauvage est une entreprise de vérité, de mise à nu sous le costume de plumes. »
Librairie Livre aux trésors, février 2013
« Cette quête rocambolesque met en scène des personnages borderline dans un décor changeant, le tout pimenté par les dialogues exceptionnels de Joe Pinelli. (...) À la fois acides et rebondissant, empreints d'ironie et parfaitement cadencés, ils démontrent le talent indéniable de l'auteur pour faire vivre ses personnages et les modeler selon sa propre expérience. Car les héros de M. Pinelli, c'est toujours un peu lui-même décliné à l'infini, non que je ne l'accuse d'un quelconque narcissisme mais plutôt d'une agréable tendance à doter ses personnages de sa propre complexité. Arnaques, galères mais aussi voyages, femmes et philosophie, c'est tout l'univers de Joe Pinelli qui est ici compulsé et sublimé par son trait ultra-nerveux composant des cases manquant parfois, à l'instar de ses intrigues, de lisibilité, mais jamais au grand jamais d'intérêt ni de piquant… »
Sofie von KELEN, L'avis des bulles, mars 2013
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